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L’Afrique romaine occupe le nord du continent africain au bord de la mer Meditérranée, entre la côte atlantique et la Cyrénaïque. Elle correspondrait à ce que sont aujourd’hui le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Lybie. Culturellement, c’est la zone d’influence punique, alors que l’Egypte et la Cyrénaïque, séparées par chacun des déserts de l’Afrique romaine, appartiennent au domaine hellénistique.
Elle comptait huit provinces : l’Afrique Proconsulaire (la première) au centre, la Tripolitanie et Byzancena à l’est et dans la zone occidentale la Numidia Cirtensis et la Numidia Militaire, la Mauritanie Cesariene, la Mauritanie Sitifienne et la Mauritanie Tingitane.
Le nord de l’Afrique est peuplé par des peuples berbères avec différents modes de vie. A côté de la côte, assez urbanisée, se trouvent des tribus vivant de l’agriculture. Elles cultivent des céréales et, suite à l’arrivée des phéniciens, les cultures méditérranéennes, comme les oranges ou les citrons, les olives, les figues ou les dattes et la vigne. Plus à l’intérieur, ils ont plus de mobilité et ils se consacrent au pâturage, surtout de bétail laineux. Et au sud, ce sont des tribus nomades qui n’ont jamais réussi à vraiment être romanisées.
Autour de l’an 800 av. J.C, les peuples phéniciens de la Méditérranée commencent à créer des colonies commerciales sur la zone côtière et se mélangent avec la population berbère. En 814 av. J.C, ils fondant la ville de Carthage qui, deux siècles plus tard, s’est converti en une des villes les plus puissantes de la Méditérranée. Autour de l’an 500 av. J.C, les carthaginois ont formé un Empire qui s’étend par la péninsule ibérique, le nord de l’Afrique, les Baléares, la Corse, la Sardaigne et la Sicile et ses expéditions commerciales arrivent jusqu’en Afrique tropicale.
La jusqu’alors République de Rome commence a se répandre. La conquête de nouveaux térritoires lui permet de compter avec une main d’oeuvre esclave plus nombreuse et de dépendre moins de l’importation des céréales à un momento où une gran partie de ses agriculteurs abandonne les champs pour la ville. Les routes romaines sont construites pour faciliter l’accès rapide des armées et le comerse utilise sutout les voies fluviales et la Méditérranée, qui devient la voie principale de transport de marchandises. Carthage et Rome s’affrontent pour le domaine de la Méditérranée.
LES GUERRES PUNIQUES
La première Guerre Punique (264 av. J.C – 241 av.J.C), pour le contrôle de la Sicile, termine avec un traité par lequel les carthaginois d’ Hamilcar Barca renoncent à cette île. A peine un an après, Rome, profitant une rébellion de mercenaires de l’armée carthaginoise, prend la Corse et la Sardaigne. A partir de ce moment, les romains appellent la Méditérranée “ Mare Nostrum” ( Notre mer).
Pendant la Deuxième Guerre Punique ( 218 av. J.C – 201 av. J.C), Hannibal Barca traverse les Alpes et va a l’attaque de Rome, vainquant les romains à Trébie, au Tessin, au Trasimène, et à Cannes. Ses frères Hasdrubal et Magon restent en Hispanie, et sont vaincus à Ilipa par Publius Cornelius Scipio fils (plus tard appelé Scipion “l’Africain”), qui vaincra Hanibal lui-même dans la Bataille de Zama, le 19 octobre de l’an 202 av. J.C. Finalement, Carthage se rend et les carthaginois perdent toutes leurs colonies commerciales et leur armée et il leur est interdit d’avoir une armée propre ou d’embaucher des mercenaires en grand nombre.
La Troisième Guerre Punique (149 av. J.C – 146 av. J.C ) consiste en réalité en un siège de la ville de Carthago, suite aux incessantes invectives de Caton l’Ancien, qui répétait ans cesse son “Delenda est Carthago” (“Carthage doit être détruite”). Publius Cornelius Scipion Emilien ( plus tard vainqueur de Numance, aussi dit le “Second Africain” ou “le Numantin”) détruit et brûle la ville jusqu’aux fondations. Carthage et son territoire se transforment en la première province romaine en Afrique et reçoivent le nom suivant : Afrique. C’est encore une petite province délimitée par la “fossa regia”, une tranchée que les romains construisent pour signaliser leur territoire.
LA NUMIDIE
L’expansion de Rome en Afrique continue avec l’annexion du Royaume de Numidie qui occupe géographiquement le nord de l’actuelle Algérie. Cette région de population berbère sous l’influence culturelle et économique de Carthage, se trouve divisée entre plusieurs royaumes aliés ou vassaux des carthaginois pendant la Deuxième Guerre Punique. Massinissa, roi de Numidie 5202 av.J.C – 148 av. J.C), abandonne cette colalition pour négocier avec Scipion l’Africain et devenir le meilleur alié de Rome de la zone. C’est pour cela qu’il est reconnu par les romains comme étant le souverain de la Numidie et de plusieurs territoires pris a Carthage. Massinissa réunifit sous son commandement quelques uns des anciens royaumes nord africains, instaure une société qui suit le modèle hellénique, promouvoit l’établissement des tribus créant de nouvelles villes et accordant une grande importante a l’agriculture, et maitient de très bonnes relations commerciales avec la Grèce. A sa mort, en 148 av. J.C, la Troisième Guerre Puniqua ayant dejà comencé, la division de son Royaume entre ses fils crée d’incessants affrontements qui continueront plus tard avec ses petits-fils. Rome encourage ces discordes.
En 118 av. J.C, Yugurta, petit-fil de Massinissa, lutte contre ses cousins, assassine a Hiempsal et vainc Adherbal, qui demande de l’aide à Rome. En 113 av. J.C, en envahissant Cirta, capitale d’Adherbal, Yugurta tue des commerçants romains et Rome intervient. Le consul Lucius Calpurnius Bestia développe une campagne éclair qui met fin à la reddition du roi numide.Mais les conditions de paix sont si favorables a Yugurta que Rome promouvoit une investigation à propos de subornations présumées. La guerre reprend son cours et, sous les ordres de Quintus Caecilius Metellus Numidicu, continue pendant cinq ans de plus jusqu’à la substitution de celui-ci par son lieutenant Marius. Yugurta s’enfuit en Mauritanie et rome envoie là-bas à Lucius Cornelius Sulla pour obtenir le soutien du roi Bocchus I. Yugurta est capturé et, en 104 av. J.C; exécuté à Rome.
Le Royaume de Numidie se divise entre Bocchus I et le numide Gauda. Dans celle qu’on a appelé la Guerre de Yugurta, Marius et Sulla commencèrent à développer leur carrière politique. Suite à la mort Bocchus I de Mauritanie, ses fils soutiennent Jules César dans la Deuxième Guerre Civile. Juba I de Numidie est, au contraire, partisan de Pompée.
En 46 av. J.C, dans la Bataille de Thapsus, César et ses alliés vainquent Juba I. Bocchus II de Mauritanie amplie son territoire, Juba I se suicide et la Numidie s’annexe à Rome comme une province. La province “Afrique” sera désormais “l’Afrique Ancienne” (Africa Vetus) et le Royaume numide devient “l’Afrique nouvelle” (Afrique Nova).
En 29 av. J.C une petite parenthèse de restauration de la monarchie numide a lieu. Octave Auguste instale sur le trône de Numidie a Juba II, le compromettant a se marier avec Cleopâtre Séléné II, à qui il offre une dot considérable. Mais Juba II est considéré comme excessivement romanisé par ses sujets et d’incessants troubles se produisent. En 20 av. J.C, Juba II et Cléopâtre Séléné s’enfuient en Mauritanie, Rome en finit avec les rébellions et la Numidie se transforme de nouveau, et cette fois définitivemment, en province romaine. Septime Sévère la divisera plus tard en Numidie Cirtéenne, au nord, avec Cirta comme capitale, et Numidie militaire au sud, dont la capitale est la caserne de Lambèse, car les rébellions et les incursions de tribus berbères non romanisées sont fréquentes dans cette zone.
LA MAURITANIE
Elle ne correspond pas géographiquement à l’actuelle Mauritanie, car elle est située de l’autre côté de l’Atlas, dans ce qui est aujourd’hui le nord du Maroc et l’Algérie et les villes espagnoles de Ceuta et Mélille. Elle est habitée par des tribus de bergers berbères semi-nomades, entre lesquels se trouvent les maures et les massyles. En 203 av. J.C, les massyles, partisans de Carthage, sont vaincus par Rome et s’intègrent dans le Royaume numide de Massinissa, allié des romains.
Au début du IIe siècle av.J.C, quand la Numidie est dejà une province romaine, Octave Auguste désigne le numide Juba II roi de Mauritanie et la capitale, Césarée, devient un gran centre helléniste. A sa mort, son fils Ptolémée devient son successeur et est assesiné en 40 av. J.C par Caligula. Le Royaume de Mauritanie est annexé et divisé en deux provinces romaines, la Mauritanie Tingitane, qui a comme capitale l’actuel Tanger (Tingis) au Maroc, et la Mauritanie Césarienne, dont la capitale est Cherchell (Césarea) en Algérie.
En l’an 288 ap. J.C, la réforome administrative de Dioclétien sépare la zone est de la Mauritanie Césarienne pour créer la nouvelle province de Mauritanie Sétifienne, ayant pour capitale Sétif (Sitifis).
Comme il est habituel dans l’Afrique romaine, la romanisation s’implanta seulement dans les villes côtières ou dépendait des colonies romaines. Dans les zones intérieures, Rome exerçait son autorité à travers des chefs mauritaniens locaux. C’est pour cela que la Mauritanie était pratiquement indépendante a l’arrivée des vandales.
Au début du Ve siècle ap. J.C, le peuple germanique des vandales traverse l’Etroit de Gibraltar au sud de la péninsule ibérique et envahit l’Afrique romaine. Les vandales sont demeuré cinq ans dans la région et les différentes tentatives de Rome pour la récupérer sont inutiles, même si les routes commerciales à travers la Méditérranée se maintiennent.
En 533 ap. J.C, Justinien I, empereur de l’Empire d’Orient tente à nouveau de reconquérir le nord de l’Afrique et trente ans plus tard toute la zone est pratiquement islamisée.
Convertie en la nouvelle grange de Rome et exportatrice d’huile d’olive, vin et fruits et “garum”, la romanisation du nord de l’Afrique fut tout de même très lente et jamais complète dans les régions les plus au sud. Elle se base surtout sur des colonies de soldats retraités qui se convertissent en soldats-agriculteurs principalement à l’époque de Claude, Nerva et Trajan. Au IIe siècle ap. J.C, Rome urbanise et développe la zone autour de Sétif (Sitifis) mais, au contraire, la region occidentale n’est romanisée qu’au niveau de la côte et des enclaves des principales chaussées militaires.
Trajan construit les limes au sud en direccion sudest, avec une ligne de fortications s’étendant de Biskra (Vescera) jusqu’à Hennchir Besseniani (Ad Majores). Les limes arrivent jusqu’à Massaad (Castellum Dimidi) à l’extrême sud de l’Algérie romaine, mais une grande part des garnisons est formée majoritairement par les troupes locales.
LE MAROC
- Cotta ( à Tanger), temples, bains romains, moulin à huile.
- Chellah (Colonia Sala) à Rabat.
- Essaouira
- Fez
- Lixus (à côté de Larache), mosaïque du dieu de la mer
- Oualili (Volubilis, à côté de Meknès), temple capitole, forum, rues avec des arcades, thermes, logements avec bains privés, mosaïques, basilique paléochrétienne, arc de triomphe de Caracalla.
- Musée archéologique de Rabat.
LA TUNISIE
- Tunis (ancienne Carthage romaine) et musée.
- Utica.
- Dougga ( à 100 kilomètres de Tunis), temple dédié à la Triade Capitoline et dix temples de plus, rues, villas avec sols en mosaïque, système de citernes pour l’eau.
- Hammamet (Pupput, Puppis Civitana), complexe funéraire avec plus de deux mille tombes, trois villas avec des égouts, mosaïques, théâtre, mosaïques paléochrétiennes.
- El Djem : un amphithéâtre romain à un excellent niveau de conservation, le meilleur d’Afrique et un des meilleurs actuellement.
L’ALGERIE
- Calama
- Cuicul
- Diana Veteranorum
- Iol Cesarea (Cherchel)
- Khmissa (Thubursicu-Numidanum)
- Lambèse( restes du Prétoire du fort de la Légion)
- Timgad
- Tébessa (Theyeste)
- Thamugadi (Timgad), arc de Tajan
- Tipaza (Tipasa)
LA LIBIE
- Bengazhi
- Cyrène, thermes de Trajan, théâtre, temple, fontaine d’Apollon, Ptolemaion (gímanse greco-romain), nécropole.
- Leptis Magna ( à 120 kilomètres de Tripoli), arc de triomphe et forum nouveau de Septime Sévère, thermes et latrines d’Hadrien, palestre, nymphée, capitole, théâtre, amphithéâtre, citernes bizantines.
- Sabratha, temples, forum, Capitol, latrines, thermes, basilique de Justinien
- Tripoli, arc de Marc Aurèle